Le Bien-Être passe aussi par les oreilles !

Bien-Être et Santé – Presbyacousie : ce qu’il faut savoir L’oreille à une double fonction : l’écoute, permettant la communication et la vigilance, permettant l’alerte. Par sa fonction de vigilance, le système auditif n’est jamais au repos et commence à vieillir dès la naissance. D’autre part, nous évoluons dans un monde bruyant […]

Bien-Être et Santé – Presbyacousie : ce qu’il faut savoir

L’oreille à une double fonction : l’écoute, permettant la communication et la vigilance, permettant l’alerte. Par sa fonction de vigilance, le système auditif n’est jamais au repos et commence à vieillir dès la naissance. D’autre part, nous évoluons dans un monde bruyant – centre-ville, trafic routier, travaux sur la voie publique, aéroports, discothèques, bruits de voisinage : nos oreilles sont sans cesse exposées à des agressions sonores de toutes sortes, qu’elles soient de notre fait (bricolage, casque audio, pratique de certains sports) ou non (nuisances sonores dans le cadre professionnel).

Comment prévenir la perte d’audition ?

La prévention reste la méthode la plus efficace pour retarder la survenue de la presbyacousie. Trois types de prévention peuvent être mises en place, au quotidien :

  • L’alimentation, qui permet de lutter contre le vieillissement cellulaire (et donc de préserver, entre autres, nos cellules auditives). Elle consiste à privilégier les aliments antioxydants et les oméga 3 : poissons bleus et viandes labellisées « bleu-blanc-cœur » ; privilégier les poissons aux viandes et les protéines végétales aux protéines animales ; abuser des fruits et légumes, particulièrement la grenade et les fruits rouges, grandes sources d’antioxydants ; le chocolat noir à partir de 70% ; le vin rouge.
  • La protection face aux agressions sonores, qui suppose d’avoir constamment sur soi des bouchons antibruit et d’en faire usage en conséquence ; de limiter l’utilisation du casque audio à 30 minutes en continu et de limiter le volume sonore de l’appareil.
  • La prévention face aux agressions pressionnelles, en adaptant la pratique, notamment dans certains sports ou loisirs.
    • Tir : porter un casque antibruit,
    • Plongée sous-marine ou apnée : privilégier la compensation des oreilles par la méthode de Frenzel ou la Béance Tubaire Volontaire (BTV) plutôt que la Valsalva qui, par sa violence répétée, lèse la fréquence des 6 000Hz
    • Sports de combats avec contact : éviter les gifles sur le pavillon de l’oreille, qui peuvent créer un blast.
  • La prévention face à la toxicité médicamenteuse. À partir d’un certain seuil, certains médicaments ont un effet ototoxique, particulièrement si la personne souffre d’insuffisance rénale. Il convient alors d’en parler avec son médecin.

La presbyacousie, qu’est ce que c’est ?

La presbyacousie est la baisse de l’audition, liée au vieillissement du système auditif. Elle porte sur les fréquences aiguës (2 000Hz, 4 000Hz, 6 000Hz et 8 000Hz), fréquences nécessaires à la bonne compréhension d’une conversation. Voilà pourquoi les personnes concernées se plaignent bien souvent d’avoir des difficultés à comprendre une discussion dans un environnement bruyant, par téléphone ou suivre un programme à la télévision.

La presbyacousie est progressive et touche les deux oreilles de la même manière (on dit qu’elle est bilatérale et symétrique). Mal du siècle, elle concerne :

  • 88% des pertes auditives actuelles,
  • 95% des indications d’appareillage auditif des médecins ORL,
  • 25% des moins de 30 ans,
  • 65% des plus de 65 ans.

Les fréquences aiguës sont prioritairement touchées car, situées sur la base de la cochlée (organe de l’audition), elles sont les plus fragiles sur le plan anatomique et se trouvent donc en première ligne face aux agressions sonores.

La courbe de perte auditive presbyacousique est typique et usuellement synthétisée, par les professionnels de l’audition, de la manière suivante :


Presbyacousie et handicap auditif

Le terme surdité est utilisé pour désigner toutes les pertes auditives. Il existe pourtant une différence majeure entre le handicap auditif et la presbyacousie.

Le handicap auditif regroupe les surdités sévères à profondes, c’est à dire toutes les pertes auditives supérieures à 70dB. Il concerne 9% de la population de malentendants dont 90% sont appareillés, sans cela, leur socialisation n’eut pas été possible. Les personnes en situation de handicap utilisent la lecture labiale et un grand nombre d’entre elles pratiquent la Langue des Signes Française (LSF).

La presbyacousie concerne toutes les pertes auditives légères (primo-presbyacousie) à modérées, inférieures ou égales à 70dB. Parce qu’elle est liée au vieillissement, la presbyacousie est mal perçue. 3 presbyacousiques sur 4 rejettent l’appareillage auditif, pour des raisons de coût, d’esthétisme et par peur de « faire vieux » en portant un appareil auditif. Les presbyacousiques sont les premiers concernés par les risques du non appareillage.

Les risques du non appareillage

La perte auditive entraine un appauvrissement des signaux acoustiques et une stimulation corticale insuffisante, qui altèrent la substance blanche du cerveau. La substance blanche se compose du prolongement des corps cellulaires des neurones, appelés les axones. Les axones relient les zones de matière grise entre elles et transportent les impulsions nerveuses entre les neurones.

Lorsque cette substance blanche est altérée, on constate une baisse conjointe du volume du cortex auditif primaire, de l’activité neuronale dans ces zones et dans d’autres zones sous-corticales. Le cerveau compense alors en activant des circuits collatéraux : les processus cognitifs (concentration pour entendre) et les ressources mentales sont davantage sollicités, ce qui entraine une fatigue de l’individu et une baisse de l’attention disponible pour d’autres activités. Lorsque la fatigue cognitive est présente, la réceptivité intellectuelle s’amenuise, source possible de conflits au travail ou dans l’entourage. Les personnes concernées par une perte auditive ont 24% de risques supplémentaires de souffrir d’une baisse des compétences cognitives telles que la concentration, la mémoire, la capacité de planification.

La perte auditive peut également amener une perte de confiance en soi, voire un isolement progressif et un repli sur soi. Moins stimulé intellectuellement, l’individu s’expose alors à des risques de retards cognitifs voire des risques de démence : la perte auditive est liée à une probabilité 3 fois supérieure de présenter une démence ; 3 personnes sur 4 souffrant d’une perte auditive souffrent également de démence.

Le non appareillage entraine également un terrain favorable à l’apparition de maladies neuro-dégénératives, comme Alzheimer.

Restez jeunes : appareillez-vous !

L’indication d’appareillage auditif d’un médecin ORL est posée dès lors que la perte auditive atteint 30dB sur les fréquences aiguës : c’est le seuil à partir duquel l’individu éprouve une gêne quotidienne.

On constate aujourd’hui un délai moyen de 8 à 12 ans entre la première consultation ORL et l’appareillage auditif. C’est un délai important qui pourrait expliquer le fort taux de rejet de l’appareillage : 10% à 15% des prothèses auditives achetées finissent dans un tiroir. Lorsque l’individu s’est habitué à un certain silence, il peut être difficile, par la suite, de l’appareiller car la résurgence de certains sons le dérange.

Voilà pourquoi il est fondamental de s’appareiller dès les premières gênes et de prendre l’habitude de porter – même ponctuellement dans les premiers temps – un appareil auditif.

En 2012, un essai clinique américain[1] randomisé en double aveugle et contrôlé par une étude placebo a été réalisé avec l’ambition de répondre à 3 questions :

La technologie étant maintenue constante entre les appareils auditifs vendus avec un service de suivi et les appareils auditif préréglés, quelle est l’efficacité comparative entre un appareil auditif vendu avec un suivi et celui vendu sans ?
Quel est le système de prestation de soins minimal requis pour obtenir des résultats de qualité ?
Le prix influe-t-il sur la satisfaction de l’utilisateur ?

Les résultats de cet essai montrent que les prothèses auditives vendues avec un suivi et celles vendues sans sont aussi efficaces chez les personnes présentant des troubles auditifs presbyacousiques ; que les appareils préréglés peuvent, en conséquence, accroitre l’accessibilité aux soins pour des millions de personnes ; qu’enfin, 85% des personnes ayant rejeté l’appareillage auditif à la fin de cet essai sont celles ayant payé le prix haut (appareil auditif vendu avec une prestation de suivi).

Fort de ce constat et devant le chiffre alarmant du non appareillage des français, la société SERINITI a travaillé, en collaboration avec une équipe de médecins ORL, pour mettre au point l’aide auditive Orison.

Invisible, prête à entendre, vendue sans ordonnance au prix de 299€, Orison (https://www.seriniti.fr/12-aide-auditive) a été spécialement conçue pour répondre aux exigences de performance, d’esthétisme et de coût des personnes presbyacousiques.

Aide auditive numérique dernière génération, Orison amplifie les sons utiles de 10dB à 33dB et réduit automatiquement le bruit ambiant, de 13dB, pour garantir une compréhension claire, dans tous les environnements sonores. Son spectre d’amplification (zone verte sur le graphique ci-dessous) est exclusivement destiné aux pertes auditives presbyacousiques, qu’il couvre parfaitement.

Orison a fait l’objet d’une étude comparative avec l’ensemble des autres aides auditives proposées sur le marché, étude que vous pouvez consulter ici .

Enfin, Orison est satisfait ou remboursé pendant 20 jours, ce qui vous permettra de vous faire une idée à l’utilisation et de vous appareiller dès les premières gênes !


[1] Larry E. Humes, Sara E. Rogers, Tera M. Quigley, Anna K. Main, Dana L. Kinney, Christine Herring – « The Effects of Service-Delivery Model and Purchase Price on Hearing-Aid Outcomes in Older Adults : A Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Clinical Trial »