L’Étude Thermarthrose

Thermarthrose, mené par l’AFRETH (Association Française pour la Recherche Thermale), est un essai randomisé contrôlé qui a évalué le traitement de l’arthrose du genou par la cure thermale.

L’ÉTUDE THERMARTHROSE

THERMARTHROSE : ÉTUDE CONTRÔLÉE QUI A PROUVÉ LES BÉNÉFICES DE LA CURE THERMALE SUR DES PATHOLOGIES COMME LA GONARTHROSE.

L’Étude Thermarthrose est une étude scientifique menée par un organisme indépendant : l’AFRETH (Association Française pour la Recherche Thermale).
Sa rigueur et sa méthodologie font que ses publications, de haut niveau scientifique, sont relayées dans des revues internationales de santé et portées par la communauté médicale.

 

Thermarthrose est un essai randomisé contrôlé qui a évalué le traitement de la gonarthrose (arthrose du genou) par la cure thermale.

 

En préambule, la rhumatologie est l’orientation thermale la plus prescrite. L’arthrose représente la principale indication de cure thermale, la gonarthrose en est le premier motif.
Le traitement thermal courant pour l’arthrose comprend : applications de boues, bains (aérobains, bains d’eau thermale, hydromassages), douches (à forte pression, sous-marines, térébenthinées), étuves locales, kinésithérapie, mobilisation en piscine…

 

L’un des premiers thèmes de recherche auquel s’est attaché l’AFRETH est l’évaluation de l’Amélioration du Service Médical Rendu par la cure thermale dans le traitement de l’arthrose. De là, est née l’étude THERMARTHROSE en 2005.
Thermarthrose est à ce jour, la plus importante étude randomisée contrôlée réalisée en médecine thermale. Elle a été réalisée dans trois stations thermales dont Dax, et elle consistait à évaluer l’amélioration du service médical rendu par la cure thermale dans le traitement de la gonarthrose.

 

Pour cette étude, 462 patients ont été enrôlés, selon certains critères d’inclusions tels que : l’existence de douleurs du genou chez des patients âgés d’au moins 50 ans, d’éventuels signes de crépitation articulaire ou de dérouillage matinal de moins de 30 minutes, de signes radiographiques et d’intensité de la douleur mesurée à au moins 30 mm à l’échelle visuelle analogique de la douleur.
Ces 462 patients étaient partagés en deux groupes : groupe curiste et groupe témoin.
Tous recevaient le traitement habituel complété par un programme d’exercices validés et recommandés. Ces exercices consistaient à réaliser une série de 4 exercices différents d’une durée de 6 secondes à exécuter 6 fois d’affilée et ce 3 fois par jour.

 

Le groupe curiste, en plus de ce traitement, bénéficiait d’une cure thermale de 18 jours comprenant les soins thermaux cités précédemment.
Le critère principal de jugement de cet essai était : l’obtention d’une amélioration cliniquement importante à 6 mois (amélioration de la douleur et/ou de la fonction).
Les patients étaient évalués au début, puis à 3, 6 et 9 mois par des médecins indépendants des établissements thermaux.

 

Les résultats statistiques de cette étude à 3, 6 ou 9 mois ont prouvé la supériorité du traitement de la cure thermale par rapport au groupe témoin.
En effet, on note qu’à 6 mois l’amélioration cliniquement importante du groupe curiste est de 50,8% contre 36,4% pour le groupe témoin et à 9 mois de 53,8% contre 35,8%.
L’opinion des médecins mais aussi celle des patients montre qu’il y a également 2 fois plus de patients améliorés chez les curistes :

  • Opinion des médecins : 54,4% chez les curistes contre 30,9% chez les témoins
  • Opinion des patients : 54,4% chez les curistes contre 29,7% chez les témoins

 

Aux vues de son efficacité sur le plan clinique, prouvée par cette étude, la cure thermale représente une amélioration du Service Médical Rendu par rapport au traitement non chirurgical habituel de la gonarthrose.
Suite à ces bons résultats, la cure thermale devrait être inscrite parmi les recommandations de prise en charge de la gonarthrose.

 

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